Concours Edito : le jury 2023 !
Comme l’année dernière, j’ai souhaité m’appuyer sur des personnalités reconnues dans le secteur de la coiffure pour leur expertise, leur regard et leur singularité. Toutes font référence dans leur domaine. Toutes ont aussi une grande curiosité. Ces coiffeur(se)s, barbier, coloriste, chimiste, photographe… apporteront leur regard non seulement expert, mais également libre et bienveillant. Je me réjouis de leur collaboration !
Pour rappel, 6 prix sont en jeu : le Prix Tendance, le Prix Texture (tous types de cheveux bouclés), le Prix Couleur, le Prix Homme, le Prix Etoile Montante (pour tous les moins de 29 ans) et le Grand Prix Edito. Avec 9 partenaires sponsors, acteurs-clés du marché : L'Oréal Produits Professionnels, Wella, Eugène Perma Professionnel, Eleven Australia, Défi pour Homme / Sublimo, Mizutani Scissors, Babyliss Pro, Planity et le MCB. Le prix sera remis sur scène le lundi 11 septembre à 15h50 en présence des sponsors et finalistes. (précisions sur le concours : ici).
A noter : l’examen des dossiers sera fait de façon anonyme dans tous les cas où il pourrait y avoir d’éventuelles influences et interférences.
Passionnée par la couleur depuis l’adolescence, Garance Delacour se fait rapidement connaître comme coloriste, adepte des décolorations et éclaircissements extrêmes, mais réalise aussi de magnifiques balayages qui sont sa marque de fabrique dans les différents salons où elle exerce, et en tant que formatrice. Son compte Instagram draine une communauté de 36 000 followers, séduits par son talent. A son compte avec son complice, binôme et amoureux Kevin Pugliese avec le salon parisien Babe ouvert en 2022, entre République et les grands boulevards, elle œuvre pour (re)valoriser la coiffure et le métier de coloriste en particulier. Ultra perfectionniste, son credo est la qualité, qu’il s’agisse de ce qu’elle transmet aux professionnels ou de ses clientes. Elle redonne ses lettres de noblesse à la consultation, service à part entière avant la prestation. Bref, c’est la jurée « couleur » idéale.
Foncièrement attiré par la création dès son plus jeune âge, Anthony Galifot s’essaye à divers métiers (les fleurs, la sculpture, l’ébénisterie…) avant d’avoir le déclic pour la coiffure, et en particulier la coiffure homme. Coiffeur mixte, il ouvre son salon près de Nantes, puis devient formateur, directeur artistique pour différentes marques professionnelles… En parallèle, ce passionné de science-fiction édite un recueil de nouvelles, dont je publie de larges extraits dans L’Eclaireur. Pendant le Covid, Anthony donne un coup de main à une amie en salon, ce qui confirme son envie de revenir au fauteuil. Les hasards de la vie font le reste, et il ouvre finalement son barber shop, « Le 42 », avec une ancienne apprentie. Entre temps, il s’est mis au dessin sur Photoshop, toujours pour s’amuser : des variations en noir et blanc autour des ciseaux… Bingo, sa page Instagram fait le buzz (40 000 abonnés). Sa curiosité tous azimuts et son regard affûté enrichiront le jury.
Sarah Pavlovski a été confrontée très vite, enfant, à sa « différence » : ses cheveux très très frisés. Ce qui explique en grande partie son choix de s’orienter dans la coiffure… Armée d’un CAP, de deux BP, et d’un Brevet de Maîtrise, la jeune femme se distingue aussi assez vite en tant que meilleure apprentie régionale lors d’un concours inter-écoles, participe aux Olympiades des Métiers (elle est 4ème au niveau régional), avant d’ouvrir son propre salon dans l’Aisne… et de remporter, en 2012, le prix Jeune Talent du concours de la CAC. Formatrice dans la foulée, elle ouvre en 2021, avec Alex Cruzel, son propre salon rue Montorgueil à Paris, dans lequel on coiffe toutes les natures de cheveu. En 2022, Sarah remporte le Prix Texture de la première édition du Concours Edito : la boucle est bouclée ! C’est donc en tant que coiffeuse, formatrice et ancienne lauréate qu’elle apportera son regard précieux au jury.
Coiffeuse studio habituée des défilés et des shootings pour la presse, Delphine Courteille a aussi son propre salon depuis des années, un havre intimiste aujourd’hui situé à deux pas de la Place Vendôme, qui lui permet de rester connectée à ses clientes, aux tendances, aux évolutions du marché. Elle travaille donc aussi bien pour des magazines de mode (Harper’s Bazaar, Vanity Fair, Vogue Italie…), pour des créateurs (Anthony Vaccarello, Christophe Lemaire, Bouchra Jarrar…), des personnalités (Sofia Coppola, Jennifer Lawrence, Inès de la Fressange…), que pour des anonymes à qui elle souhaite offrir son regard sur les tendances, adapté à une vie urbaine et active. Un aller-retour constant entre le marché « réel » et le monde des studios et des Fashion Weeks, qui lui permet de nourrir sa créativité et surtout sa gentillesse et sa simplicité. Ses rencontres avec les plus grands photographes de mode (Peter Lindbergh, Patrick Demarchelier, Sarah Moon…) ont encore aiguisé son regard.
Coiffeur et photographe depuis ses 16 ans, Alexandre Pattein, passionné par ces deux métiers, les a toujours exercés en parallèle. Directeur artistique pour une maison de produits en Italie, puis pour un petit groupe de salons à Paris, habitué des shows du MCB au Palais des Congrès de Porte Maillot, il a réuni ses deux passions en fondant Tignasse, un magazine d’inspiration purement coiffure qui revisite le concept d’album traditionnel (appli, moteur de recherche, éditions numériques…) et dont il shoote les photos. Il travaille aussi en studio, dans le milieu de la mode, et élabore des images pour des séries édito, allant des magazines féminins à grand tirage à des publications de luxe plus pointues. Son regard allie esthétique et pragmatisme.
Docteure en chimie, coiffeuse diplômée, formatrice et consultante certifiée, Aude Livoreil-Djampou travaille à la conception de produits capillaires professionnels pour l’Europe, les Etats-Unis, le Brésil, le Japon, l’Inde pendant 17 ans, et étudie « l’extraordinaire diversité des beautés ». A la même période, elle rencontre son futur mari, devient maman de 3 enfants métis et découvre le no man’s land de la coiffure des cheveux frisés/crépus en France : jusqu’au certificat dédié aux cheveux bouclés à crépus qui vient d’être élaboré (voir l’article), il n’y avait jusqu’ici aucune formation dédiée à ce type de cheveux dans le cursus de formation professionnelle hexagonal. Aude crée en 2015 Studio Ana’e, un salon de coiffure multitexture qui accueille tous les client(e)s avec la même expertise, associé à un centre de formation spécialisé dans les cheveux frisés et crépus, et un centre de consulting qui accompagne les porteurs de projets. Elle est une référence en matière de cheveux dits texturisés.
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