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Mépris

A l'heure où nos agriculteurs ont pour la plupart regagné leurs exploitations, après avoir manifesté pour être enfin vus, reconnus, et payés de façon plus juste, difficile de ne pas faire le parallèle avec le monde de l'artisanat. Et avec celui de la coiffure en particulier…

Même mépris pour des professions essentielles mais "invisibilisées", qui se fondent dans le décor. Même problème aigu de rémunération. Même sentiment d'injustice, pour des patrons ou collaborateurs qui ne comptent pas leurs heures, qui sont le plus souvent mus par la passion, et le goût du travail bien fait. Petite-fille de paysans, je sais que mes grands-parents n'ont JAMAIS pris de vacances : il fallait nourrir les animaux...

Des coiffeurs qui manifestent, ça ne s'est jamais vu, en revanche. Ici s'arrête donc la comparaison. Mais des coiffeurs qui redressent la tête, qui se montrent, à l'instar des chefs (et des trop peu nombreuses cheffes), cela finira bien par arriver, on l'espère... Pour ses 45 ans, en mai, le Festival Métamorphose proposera ainsi des shows grand public, en marge de l'événement pro. Un peu d'audace, enfin !

De mon côté, je relance très bientôt le Concours Edito, qui vise justement à valoriser tous les talents de notre profession. Avec des sponsors de premier plan, et toujours plus nombreux. Et une nouvelle catégorie de prix. La suite, c'est pour très bientôt. D'ici là... soyez fiers !

Février 2024

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